Qu'est-ce qu'un kyste dentaire ?
Du grec « Kustis », qui signifie « vessie », le kyste est une cavité pathologique qui renferme un contenu liquide, semi-liquide, voire aérique. Il faut noter qu’il n’est jamais créé par l’accumulation de pus comme on peut parfois l’entendre.
En fait le Le kyste est une tumeur bénigne dans la mesure où il est sans gravité, et ne peut donner lieu à des métastases. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’est pas pathologique.
et cette formation de tissus a lieu à la suite d’un dérèglement de la croissance cellulaire de type bénin.
Parmi les autres propriétés des des kystes qu'ils se développent sur place , à l’endroit où ils ont pris naissance. Ils sont connus par leur diversité !
Les causes possibles d'un kyste dentaire:
Les kystes naissent de débris de l’ostéogénèse, le processus par lequel s'élabore le tissu osseux. Ces restes, isolés durant un temps considérable, entraîneraient, sous l’effet d’une stimulation d’origine encore mal connue, la formation d’un kyste.
Selon certains auteurs, la soudaine prolifération de ces débris serait secondaire à une inflammation d’origine dentaire ou parodontale, et donnerait naissance aux kystes inflammatoires.
Il faut aussi savoir que la formation et le développement d’un kyste dépendent à la fois de la prolifération cellulaire, de l’accumulation de fluide dans sa lumière et de la résorption osseuse. Ces 3 paramètres sont ensuite variables selon le type de kyste auquel on a affaire.
Les symptômes du kyste dentaire:
- La sphère orofaciale est particulièrement complexe d’un point de vue histologique. Cette particularité rend possible la grande variété de kystes. Certains auront un rapport avec l’organe dentaire, ce sont les kystes odontogènes, d’autres pas, les kystes non odontogènes.
- Néanmoins, leur diversité n’entraîne pas une multitude de symptômes différents. Dans la grande majorité des cas, la tuméfaction osseuse est le premier signe d’alerte.
- L’inspection permet de remarquer la consistance de la tuméfaction, tandis que d’autres facteurs, comme l’âge, la fréquence, le siège de la tumeur et certains signes radiologiques vont pouvoir orienter le diagnostic.
Les signes dentaires, en revanche, sont longtemps inexistants. Lorsque ces signes d’alerte apparaissent, cela signifie que la lésion a déjà atteint un volume important :
- Une douleur dentaire, même brève.
- Une mobilité dentaire.
- Une fistule.
- Une sensation de pression.
- Des saignements gingivaux.
- Des fractures spontanées.
- Des troubles de l’occlusion.
- Des déplacements dentaires.
La radiographie constitue l’examen de base pour les dépister, bien que les risques d’erreur existent compte tenu de la variété possible des lésions. L’orthopantomogramme peut en apprécier l’extension.
il existe de différents kystes:
- Les kystes épithéliaux odontogéniques liés au développement.
- Les kystes épithéliaux non odontogéniques.
- Les kystes odontogéniques inflammatoires.
- On dénombre le kyste radiculaire latéral, le kyste apical, le kyste résiduel (2 à 10 % des kystes dentaires) et le kyste paradentaire.
Traitement des kystes dentaires:
Malgré leur diversité, les kystes dentaires présentent un point commun de taille : leur traitement. Lorsque le kyste provoque une surinfection ou est à l’origine de répercussions fonctionnelles ou inesthétiques, on procède à son énucléation par voie chirurgicale.
Un traitement chirurgical sous anesthésie générale peut aussi être envisageable en fonction de l’état de la lésion. Dans la plupart des cas, et contrairement à la fistule dentaire, la lésion ne disparait pas d’elle-même lorsque le foyer infectieux supposément à l’origine de son apparition est traité.
Espérant bien que vous avez pris une idée sur les différents types des kystes dentaires. Partagez l'article avec vos amis et avec vos proches.