Même après la pandémie le masque est-il là pour rester ?


Des experts ont constaté que le port du masque a joué un rôle très positif concernant la diminution du nombre de cas de grippe saisonnière cette année.

C'est à cause de ce phénomène qu'un expert commence à s'interroger à propos l'efficacité et surtout la validité de porter le masque à plus longtemps , même après la pandémie.

Que pensez-vous ?

Les statistiques vont vous surprendre :

L’année précédente à pareille date, les autorités sanitaires comptabilisaient plus de 700 cas de grippe saisonnière au Canada. alors qu'au début de cette année, l’écart saute aux yeux. Au total, 17 Canadiens ont contracté la maladie. Le gouvernement du Québec recense une activité grippale «nulle».

Un expert en santé publique a confirmé sans aucun doute que le fait de porter le masque quotidiennement et la distanciation adoptés en raison de la pandémie de COVID-19 ont vraiment facilités la protection envers des maladies comme la grippe saisonnière.

«Quand on met des mesures-barrières, on agit sur tous les virus», explique ce professeur agrégé à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM).

C'est pour cela même après le passage de la pandémie, il n’est pas impossible que le masque devienne part intégrale du quotidien québécois, convient M. Debia. Comme dans certains pays d’Asie, notamment, où le masque est devenu un réflexe lorsqu’on est malade.

«Il y a peut-être une culture qui va changer un peu. Si la personne avait le réflexe de porter le masque de la maison jusqu’à la clinique, par exemple, ça serait un gain.» – Maximilien Debia, professeur agrégé à l’ESPUM.

Toutes ces témoignages des professeurs confirment l'efficacité du port du masque contre la lutte de tous les virus.

Interrogé sur ses intentions de faire du port du masque une recommandation à long terme, le ministère de la Santé et des Services sociaux soutient qu’il est «beaucoup trop tôt pour répondre à cette question».

Plus que le masque:

Maximilien Debia se réjouit par ailleurs de voir que le gouvernement provincial a identifié les risques d’une ventilation déficiente. Québec est en voie de mettre sur pied un comité d’expert chargé d’étudier les risques associés à la transmission par aérosol dans des milieux mal ventilés, comme les écoles.

«Ça aura des mesures à long terme, pas juste pour le SRAS-Cov-2. Il y a toute une série de contaminants, comme le radon, qui sont des problématiques de santé publique et qu’on règle avec une meilleure ventilation», observe l’expert.

Si le gouvernement voit que le port du masque sera une obligation , pensez-vous que c'est facile pour vous de continuer à vivre comme ça ?

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