L'OMS a estimé que la fin de la phase aiguë de la pandémie serait à portée de main dès cette année !
L'OMS a estimé que la fin de la phase aiguë de la pandémie serait à portée de main dès cette année !
Il est possible de mettre fin à la phase aiguë de la pandémie cette année, a affirmé ce lundi le chef de l’OMS, même si d’autres variants plus virulents peuvent encore émerger.
« Nous pouvons mettre fin à la phase aiguë de la pandémie cette année, nous pouvons mettre fin au Covid-19 en tant qu’urgence sanitaire mondiale », le niveau d’alerte le plus élevé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré ce lundi son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Le monde vivra avec la Covid-19 « dans un avenir prévisible »
L’apparition du variant Omicron en novembre a fait bondir les cas dans le monde, avec plus de 80 millions de cas signalés depuis.
« Jusqu’à présent, l’explosion des cas n’a pas été suivie d’une flambée des décès, même si ceux-ci augmentent dans toutes les régions, en particulier en Afrique, la région qui a le moins accès aux vaccins », a affirmé le chef de l’OMS.
« Il est vrai que nous vivrons avec la Covid dans un avenir prévisible mais apprendre à vivre avec le coronavirus ne doit pas signifier que nous devons lui laisser la voie libre. Cela ne doit pas signifier que nous devions accepter que près de 50.000 personnes décèdent chaque semaine d’une maladie que l’on peut prévenir et traiter », a prévenu le Dr Tedros.
Dans ces conditions, le chef de l’OMS estime que le monde vivra avec la Covid-19 « dans un avenir prévisible, et devrons apprendre à le gérer par le biais d’un système soutenu et intégré pour les maladies respiratoires aiguës, qui fournira une plate-forme pour la préparation aux futures pandémies ».
Mais pour autant, « apprendre à vivre avec la Covid ne signifie pas que nous allons laisser la voie libre à ce virus ».
Rester vigilant avec les variants :
Il a aussi averti qu’« il est dangereux de supposer que Omicron sera le dernier variant ou de parler de fin de partie », car les conditions sont « idéales » actuellement dans le monde pour que d’autres variants émergent. Le potentiel d’un variant « plus transmissible et plus mortel » est « très réel », selon lui.
Dimanche, le directeur Europe de l’OMS Hans Kluge avait estimé qu’une sortie de la pandémie de Covid-19 pourrait se profiler dans la région deux ans après l’apparition de cette maladie sur le continent, dans un entretien avec l’AFP, dans lequel il appelait toutefois à la prudence du fait de la versatilité du virus.
L’OMS estime qu’Omicron pourrait avoir contaminé 60% de la population européenne d’ici à mars. Dans un communiqué publié lundi, M. Kluge a souligné qu’« Omicron est en train de supplanter Delta à une vitesse sans précédent » en Europe.
« Moins de deux mois après sa découverte en Afrique du Sud, il représente désormais 31,8% des cas dans la région européenne, contre 15% la semaine précédente », a-t-il ajouté.
Accélérer la distribution de vaccins :
Le chef de l’OMS demande inlassablement depuis des semaines aux États membres d’accélérer la distribution de vaccins dans les pays pauvres, avec pour objectif de parvenir à vacciner 70 % de la population de chaque pays mi-2022.
La moitié des 194 États membres de l’OMS ont déjà raté l’objectif de 40 % de couverture vaccinale pour fin 2021, selon l’OMS.
L’apparition du variant « préoccupant » Omicron en novembre a fait bondir les cas dans le monde, avec plus de 80 millions de cas signalés depuis.
« Jusqu’à présent, l’explosion des cas n’a pas été suivie d’une flambée des décès, même si ceux-ci augmentent dans toutes les régions », a affirmé le chef de l’OMS.
« Il est vrai que nous vivrons avec le Covid dans un avenir prévisible. Cela ne doit pas signifier que nous devions accepter que près de 50 000 personnes décèdent chaque semaine d’une maladie que l’on peut prévenir et traiter. »
Si vous avez aimé mon article partager le sur les réseaux sociaux. Pour toute question, je me ferai un plaisir de répondre à votre commentaire.