L'hésitation face à la vaccination; zéro bonne raison !
L'hésitation face à la vaccination; zéro bonne raison !
Il y a les hésitants et il y a ceux qui sont déterminés à ne pas se faire vacciner.
Qu'est-ce qui pousse des personnes éligibles à la vaccination à se dérober, à dire non ?
Quelles sont leurs craintes, leurs arguments ?
Êtes-vous diabétique?
Ou peut-être êtes-vous enceinte?
Êtes-vous allergique à la pénicilline?
Ou êtes-vous en bonne santé et jeune et pensez-vous ne pas être menacé par un virus?
Dois-je me faire vacciner si je suis jeune et en bonne santé?
Il y a un certain manque d'intérêt pour la vaccination chez les personnes en bonne santé entre 18 et 40 ans.
C'est une maladie qui ne mettait pas autant en danger les jeunes, et même s'ils tombaient malades, la maladie passait sans symptômes graves.
Par conséquent, ils ont conclu que la vaccination n'était pas importante pour eux.
Cependant, la vérité est tout à fait différente.
Si la vaccination de la population n'atteint pas l'immunité collective en 2021, elle peut entraîner des modifications du virus et entraîner un allongement significatif de la période pandémique.
Ainsi, si les personnes jeunes et en bonne santé ne sont pas vaccinées, cela peut entraîner des mutations au sein du virus, voire même l'apparition d'un virus qui provoque des symptômes graves et une mortalité accrue chez les personnes plus jeunes.
Les jeunes doivent faire preuve de solidarité et se faire vacciner.
Il est important qu'ils acceptent le vaccin positivement, ainsi que de ne pas répandre de fausses informations sur le vaccin, ce que nous pouvons souvent voir.
La maladie étant apparue il y a un an, on en sait très peu sur les conséquences chroniques qu'elle laisse sur les poumons, mais aussi sur d'autres organes comme le cerveau, les reins et le cœur.
Il existe déjà des données montrant que même chez les jeunes, même s'ils avaient une forme très bénigne de la maladie ou ne présentaient aucun signe d'infection, il y a des indications que le virus a des conséquences sur leur santé.
Une fatigue persistante et une capacité fonctionnelle sévèrement réduite, des problèmes articulaires et pulmonaires font partie de la série de conséquences décrites chez les jeunes.
Ces conséquences chroniques peuvent être encore plus graves avec de nouvelles souches du virus, qui peuvent également provoquer des maladies plus graves.
Je n’ai pas confiance :
Les scandales sanitaires prouvent que c’est l’argent qui est roi.
Les enjeux financiers sont effectivement importants dans le cas des vaccins, mais ne le sont-ils pas davantage dans le cas du paracétamol?
Vendu en Suisse depuis 1959, le plus utilisé des antidouleurs représentait en 2019 un confortable marché de 45 millions de francs, tout en étant à l’origine de près de 1200 intoxications un an plus tôt – dans l’indifférence générale.
Pourquoi? Parce qu’acheter les produits de première nécessité tels que les aliments ou des médicaments repose sur la confiance.
Et pour que la confiance règne, des agences de régulation des produits médicamenteux ont été mises en place.
«Nous avons des mécanismes de surveillance qui ont déjà montré leur efficacité.
J’ai peur de faire une réaction allergique :
Des réactions allergiques graves nécessitant une intervention d’urgence, appelées choc anaphylactique, sont en effet possibles avec les vaccins à ARNm.
«Il s’agit cependant d’événements rares, qui surviennent dans environ un cas sur un million, surtout chez des personnes ayant des antécédents de réactions anaphylactiques à certains composants spécifiques des vaccins, comme le polyéthylène glycol», détaille Alessandro Diana.
Chaque personne vaccinée fait l’objet d’une surveillance après la première injection.
En cas de réaction allergique, un traitement par adrénaline peut rapidement être administré.
«Toutes les personnes ayant vécu cette complication ont été traitées et aucun décès n’est à déplorer», souligne le vaccinologue.
A noter que de nombreux médicaments ont le potentiel de déclencher des réactions allergiques graves.
«Donc le risque de faire une réaction allergique serait bien plus élevé en attrapant le covid, ce qui nécessiterait des médicaments», met en garde Claire-Anne Siegrist.