Éviter de mâcher le chewing-gum pour ces raisons !
Éviter de mâcher le chewing-gum pour ces raisons !
Commercialisé depuis 1872, le chewing-gum, ce n'est qu'une gomme que l'on mâche en cas de mauvaise haleine.
Que contient un chewing-gum ?
La liste des ingrédients dangereux d’un chewing-gum classique est longue.
Un rapide coup d’œil à l’étiquette suffit : sorbitol, base de gomme, maltitol, mannitol, aspartame, hydroxytoluène butylé, calcium peptone de caséine, calcium phosphate, cire de candelilla, stéarate de sodium, dioxyde de titane, xylitol, arômes artificiels et « naturels », acacia, acesulfame de potassium.
Dangereux, même si on ne l'avale pas ?
C’est comme pour tout, mâcher suffit : les ingrédients passent dans le sang.
D’après Santé +, certains sont si dangereux que des animaux meurent après les avoir avalés !
Il peut perturber la digestion...
La mastication de la gomme à mâcher induit une production de salive.
En l’avalant, le "masticateur" déglutit de l’air, ce qui peut provoquer des ballonnements et des flatulences.
Les polyols fermentescibles (FODMAP) accentuent les symptômes des personnes souffrant du syndrome de l’intestin irritable.
Il n’existe en revanche pas de risque à avaler un chewing-gum. Celui-ci sera rejeté avec les autres déchets non digestifs.
Toutefois, l’ingurgitation accidentelle par les enfants d’un nombre important de chewing-gums peut, dans de rares cas, provoquer une occlusion intestinale.
Un produit riche en sucre:
Si le chewing-gum a conquis les petits et les fins gourmets, ce n’est pas uniquement à cause de son délicieux parfum.
En effet, c’est avant tout un aliment sucré. De plus, il comporte un édulcorant et bien d’autres additifs chimiques néfastes pour la santé.
En somme, c’est loin d’être un produit sain.
Pourquoi mâcher du chewing-gum est mauvais pour la santé dentaire ? La réponse est toute simple. Le fait de consommer des produits sucrés favorise l’apparition de caries, un véritable ennemi pour les dents.
Des édulcorants aux effets secondaires :
Le chewing-gum est composé de cinq types d’ingrédients : la gomme de base, les arômes, les colorants, les conservateurs, et les édulcorants. 95 % des dragées et tablettes commercialisées en France étant "sans sucre", les fabricants utilisent du xylitol et, dans une moindre mesure, du sorbitol et du maltitol.
Ces édulcorants de la famille des polyols possèdent un pouvoir sucrant inférieur ou égal à celui du saccharose (sucre) mais présentent l’avantage recherché d’être moins caloriques (1,5 à 3 kilocalories contre 4 kcal) du fait d’une résorption intestinale incomplète.
Attention, ceux-ci n’étant que partiellement digérés par notre organisme, leur consommation excessive peut avoir un effet laxatif.
Afin d’éviter d’éventuels troubles intestinaux, il est déconseillé d’ingérer plus de 70 g/jour de xylitol et plus d’une vingtaine de grammes de maltitol et de sorbitol.
Les chewing-gums sans sucre contiennent en moyenne de 60 à 70 g de polyols aux 100 g, le fabricant n’ayant pas obligation de préciser leur quantité respective.
Un chewing-gum pesant autour de 2 g, mieux vaut donc ne pas en consommer plus d’une dizaine par jour.
Il ne rendrait pas hyperactif :
Le benzoate de sodium, principal conservateur présent dans les chewing-gums, a été accusé de rendre les enfants hyperactifs.
À ce jour, l’autorité européenne de sécurité des aliments n’a cependant pas validé cette accusation, jugeant les preuves apportées par les études insu?
Quand les éviter ?
Il est recommandé d'éviter les chewing gums lorsque l'on souffre de troubles gastro-intestinaux tels que du reflux ou de l'aérophagie.
Il convient aussi de les éviter en cas de paralysie faciale et toute autre affection où une mastication importante est déconseillée.