Comment se repérer après une rupture amoureuse ?
Comment se repérer après une rupture amoureuse ?
Difficile de relativiser après une rupture amoureuse.
On a l'impression que son monde s'effondre, qu'on ne retrouvera jamais l'amour, qu'on ne sera plus jamais heureuse... Oui, un chagrin d'amour fait mal, mais il est temps de reprendre sa vie en main !
Avec un peu de recul, on se rend vite compte que cette relation sentimentale devait se finir.
Voici quelques conseils pour apprendre à relativiser !
* Oublier son ex pour vite passer à autre chose :
On a l’impression que le ciel nous tombe sur la tête, alors on commence à sombrer dans le chocolat, les pots de glace et les films à l’eau de rose. N'oublions pas que tout ça n'arrive pas par hasard. Certains signes annonçaient la fin de cette relation… Mais difficile d'oublier les bons moments
Maintenant que c'est fini, notre ex nous paraît être encore plus beau qu’avant. Il ne faut surtout pas oublier tous ses vilains défauts qui nous pourrissaient la vie !
Si notre ex nous lâche comme une vieille chaussette, c’est qu’il ne nous mérite pas.
On mérite beaucoup mieux.
Même si c’est nous qui avons rompu, on a le droit d’être triste
Ce n’est pas nous la méchante, on avait des bonnes raisons de rompre.
On laisse vite de côté l'idée de se remettre avec son ex
Ça on évite à tout prix.
* Maintenir son rythme de vie et ses habitudes :
Continuer à faire les choses du quotidien auxquelles on attachait de l’importance : se maquiller ou se raser tous les matins, entretenir sa maison, cuisiner... et poursuivre les activités qui nous faisaient du bien, comme le sport, le jardinage, la peinture...
« Cela permet, même si on n’en a pas envie, de garder une image positive de soi-même et d’éviter que la tristesse ne glisse vers la dépression », insiste Stéphany Pelissolo.
De la même façon, il faut s'attacher à garder des horaires les plus réguliers possibles : « Notre organisme est régi par un certain nombre de “lois” bien précises, notamment celles qui gouvernent nos rythmes physiologiques, rappelle le Dr Frédéric Chapelle, psychiatre.
* Aller de l'avant après une rupture :
Être célibataire ça peut être cool
On est libre de faire ce qu’on veut !
On peut avoir de l’inspiration après une rupture amoureuse
Nos monologues émotionnels vont sûrement souler nos amis mais ils sont là pour ça !
D’ailleurs, peut-être qu’on ne les ennuiera pas et qu’ils seront contents de nous aider à aller mieux.
Notre ex va disparaître petit à petit
Comme un mauvais souvenir d’enfance, ça fait mal au début et petit à petit on oublie son ex.
Si on se détache de son image un bonne fois pour toute, on oubliera notre briseur de cœur beaucoup plus vite.
Si notre ex commence à sortir avec quelqu'un d'autre, il est inutile de se comparer à elle
* Accepter la souffrance :
Tristesse, colère, angoisse, culpabilité, rumination… Lors d’une rupture, nous nous retrouvons submergés d’émotions négatives.
Mais l’envie est grande de multiplier les activités pour se changer les idées, et ainsi, ne pas avoir le temps d’y penser.
* Éviter l’isolement :
Même si on doit se forcer un peu, il est très important de continuer à avoir une vie sociale mais, comme le précise Olivier Douville, en faisant le tri dans ses relations : « Pendant cette période difficile, mieux vaut éviter celles qui nous renvoient à notre culpabilité, et se rapprocher de celles, fiables, qui peuvent comprendre nos difficultés, nous bichonner, proposer leur appui et leur tendresse.
* Gérer le manque :
Dans les premiers temps, l’absence de l’autre est difficile. Le manque insupportable, parfois.
Avec cette terrible impression qu’on n’arrivera pas à vivre sans lui/elle. Et ce besoin irrépressible de l’appeler, de lui envoyer des SMS ou d’épier son compte Facebook.
Il est bon de lui redonner ses affaires, de cacher les souvenirs de lui aussi… Car au quotidien, certains objets, vêtements ou photos sont des piqûres de rappel douloureuses.
Un sevrage qui se complique lorsque l’on a des enfants ensemble, des amis communs, ou que l’on travaille avec son ex partenaire.
Essayez quand même de vous aménager un temps sans vous voir. Ceux qui restent en contact tout de suite après leur rupture mettent plus de temps à surmonter leur souffrance.
* Accueillir les changements :
C’est difficile, mais accepter que les choses et la vie ne seront plus comme avant est une étape inévitable sur le chemin de la reconstruction.
Et bien qu’ils soient généralement douloureux parce que subis, ces changements peuvent parfois aussi en amorcer d’autres, plus positifs.
Même si ce n’est pas facile, un licenciement peut aussi être une opportunité inattendue pour faire le point sur soi-même, se découvrir alors une vocation ou des compétences que l’on n’avait pas vues et, de là, s’ouvrir à des possibilités de reconversion à côté desquelles on serait peut-être passé.
* Comprendre pourquoi ça n’a pas marché :
La question hante souvent les ex amoureux.
Surtout ceux qui ont été quittés brutalement, ou sans explications.
Lorsqu’on ne comprend pas ce qui s’est passé, le deuil est encore plus difficile. Mais dans certains cas, il va falloir accepter que les explications ne viendront pas de l’autre.
Souvent, quand une relation se termine, nous avons tendance à l’idéaliser. Mais a priori, si c’est fini, c’est que cela ne marchait pas. Commençons par nous poser des questions : "comment en sommes-nous arrivés là ? Qu’est-ce qui n’allait pas et qui a fait que ça s’est terminé ?", "pourquoi nous étions-nous mis ensemble ?".
* Sortir de la répétition amoureuse :
Lorsqu’on s'interroge sur nos échecs amoureux, il est intéressant de travailler sur nos schémas qui nous conduisent à répéter des scénarios de vie.
Que vient-on reproduire de notre enfance ou d’une certaine situation que nous avons pu vivre étant enfant ?
Souffre-t-on d’un schéma de méfiance ? D’imperfection ? De dépendance ? De carence affective ? …
Un travail qu’il est parfois bon de mener avec l’aide d’un professionnel.
* Ne pas tomber dans le piège de la culpabilité :
Quel que soit le coup dur, la culpabilité est une très mauvaise réponse car elle se rattache à un idéal de perfection très destructeur pour l’estime de soi. Donc pour le moral.
Comment l’éviter ?En ouvrant un débat avec soi-même de façon à mettre en perspective la partie “vraie” de ce que l’on se reproche avec sa partie “fausse”, celle qui relève de l’idéalisation.
Autrement dit, reconnaître que oui, on n’a pas toujours été très disponible, aimant, performant ou attentif mais que l’on a fait aussi ce qu’on a pu à ce moment-là et qu’il aurait été difficile de faire mieux.
* Prendre le temps de faire son deuil :
Un amour déçu, raté, est source d’une grande douleur, qui reste souvent longtemps présente.
N’en déplaise à ceux de notre entourage qui nous enjoignent à « tourner la page au plus vite ». Comme tout deuil, celui-ci est propre à chacun.
On peut considérer qu’il est terminé le jour où nous sommes capables de repenser à l’autre sans être totalement transpercés de douleur.
Le jour aussi où pouvons même ressentir une certaine bienveillance envers lui, avec cette idée que ça n’a pas marché, et c’est tout.
=> Si vous sentez que votre douleur devient vraiment handicapante et que vous êtes à court de ressources, ou que vous commencez à développer des comportements obsessionnels envers l’autre, allez voir un thérapeute.
Nous voici arrivés à la fin J’espère que cet article t’aura été utile! Si tu as aimé n’hésites pas à partager et même à le faire savoir en commentaire ça fait toujours plaisir de te lire .